La vocation de Awake est d’encourager par l’exemple les acteurs de l’économie à mieux produire, pour permettre à tous de consommer différemment. Nous innovons sans cesse, mais nous regardons aussi tout ce qui se fait de neuf et d’efficace pour réduire les émissions de déchets dans la nature, et dans les océans en particulier.
Des filets de pêche biodégradables
À ce titre, nous avons été emballés par le projet INdiGO (INnovative fIshing Gear for Ocean). Financé par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et porté par l’Université de Bretagne Sud, ce programme de recherche permettra de réduire de 3 % la quantité totale de plastique présente dans la Manche grâce au développement d’engins de pêche biodégradables. Le projet est pragmatique et ancré dans la réalité économique de la zone puisque 6 institutions de recherche (Universités de Bretagne Sud, Plymouth et Portsmouth, IFREMER, CEFAS et SMEL) et 4 partenaires privés (NaturePlast, Filt, IRMA et Marine South East) collaboreront sur plusieurs fronts. Il s’agira pour ce groupement d’acteurs français et anglais de concevoir les nouveaux engins de pêche, de prévenir et d’adresser les pollutions et, en outre, de développer une application pour la récupération des filets perdus.
INdIGO couvrira la filière de production des filets de la formulation, la fabrication du filament, au développement du filet prototype et puis des produits de série en impliquant des PME locales.
Ne plus produire de déchet
Les engins de pêche représentent 27 % des déchets marins. En continuant infiniment de piéger des animaux, leur présence dans les océans a des conséquences dévastatrices. Avec notre modèle La Bleue, distinguée au sommet du G7 à Biarritz en 2019, nous étions les premiers à proposer une montre conçue à partir de filets de pêche recyclés, et nous en étions fiers. Fabriquer des montres éco responsables à partir de déchets plastiques issus des mers et des océans est notre façon de militer pour une production plus propre. Mais nous avons pleinement conscience que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Les initiatives comme INdiGO parviendront dans un délai assez bref, et en partenariat avec le tissu économique, à réduire la dispersion de ces déchets dans le milieu naturel. Même si son impact est limité, cette innovation pourrait bien inspirer au-delà d’elle et améliorer significativement la charge environnementale des secteurs de la pêche et de l’aquaculture. C’est cette démarche innovante et inspirante que nous voulons applaudir ici. Et puis nous avons déjà eu l’occasion de le dire : le jour où il n’y aura plus de déchets, on inventera autre chose !
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